L’éducation positive c’est que baballe et friandises. Toujours lui donner ce qu’il veut c’est de la gâterie. Mon chien devrait m’obéir par amour pour moi.

De docilement répondre aux ordres donnés c’est une preuve d’amour ?

Autrefois, quand on avait besoin d’un bon chien, il travaillait les troupeaux par amour pour le berger ? Il chassait les rats par dévouement à son maître ? Mais non, on se servait d’une motivation intrinsèque. Tu m’écoute, et je te laisse courir après les moutons, tu me le rapporte et je te laisse chasser l’oiseau tombé. C’est un échange, pas de la gâterie (je n’ai pas dis qu’il était juste, ni sans force !). Les chiens de travail d’aujourd’hui ne bossent pas pour rien non plus. Sans renforcement, pas de chien de chercheur de drogue, pas de chien de sauvetage, ni de chien policier. Ils font ce qu’on leur demande pour obtenir ce qui les motivent.

Et le chien de compagnie ? Qu’est ce qu’il obtient en revanche de son « obéissance » ? Un tapotage sur la tête ? Un « brave chien » ? Est-il aussi rapide au rappel qu’un lévrier en pleine poursuite ? Aussi attentif qu’un ratier devant un trou de souris ? L’amour, vous avez l’impression que ça le motive ?

Pour ma part, je veux un chien qui me voit comme source de bonheur et de bonnes choses. Je veux qu’il réponde à mes demandes parce-que ça lui fait plaisir. Je veux expliquer, ne pas commander. Je veux un partenariat gagnant-gagnant. L’amour, je ne demande rien en retour.

Bien que ce soit ma vision perso, vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole : aujourd’hui psychologues et comportementalistes internationaux sont d’accord sur l’efficacité et les avantages du renforcement positif dans le processus de l’apprentissage.

Si ce sujet vous intrigue et vous aimeriez en savoir plus, vous pouvez consulter la liste de ressources recommandées ci-dessous – ou mieux encore, vous venez nous joindre sur le terrain, faire l’expérience d’une relation fondé sur la compréhension des désirs de l’autre, y compris baballe et Cie.

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